« L'autre jour, j'étais chez la famille ou je travaille, et à l'étage, ils avaient laissé leur porte de chambre ouverte, la chambre conjugale, celle ou on s'imagine tout plein de chose, la chambre de couple, La Chambre... Elle a rien de particulier cette chambre, elle est simple, un lit un bureau une armoire, un peu de bazar, mais je saurais pas dire pourquoi, elle m'a marqué, douloureusement, j'avais envie de pleurer, comme si j'avais été frapper, j'ai pensé a toi, a cette chambre qu'on aurait jamais, et puis j'ai pensé à l'autre, qui comme toi n'a aucune envie de fonder un foyer avec moi, et qui pourtant me supplie de passer du temps avec lui, de lui parler, de lui raconter tout, le pourquoi du comment d'avec qui, tu me manques, je t'aurais laissé me passer la bague au doigt les yeux fermé, pleurant de joie de t'avoir Toi, j'arrive pas a m’empêcher d'imaginer cette journée avec toi, celle la même qui n'arrivera jamais dorénavant, je peux pas, j'y arrive pas, et les longs moment ou je le fait, j'ai l'impression d'être délivré de la douleur, tu vois, je m'envole ailleurs, tout disparaît, ne reste que toi moi et mon sublime rêve, dans lequel je m'évade, bien trop souvent. Récemment on m'a conseillé de me faire aider par un professionnel, un spécialiste, mais je lui dirais quoi ? Que je déprime a cause d'une banale rupture ? Une rupture comme tout le monde en vis tout les jours ? Je sais à quel point c'est stupide de se laisser aller comme je le fait, mais... J'ai pensé me soigner avec quelqu'un d'autre, avec un placebo, mais ça ne marche pas, il ne me fait pas t'oublier, je ne peux pas t'oublier, le pire tu sais quoi ? C'est que je m'y suis attaché, et qu'il ne compte rien fonder avec moi, qu'il ne le veut pas. Double peine comme qui dirait, je le dis avec le sourire, mais je trouve que cela démontre bien a quel point on est incapable de m'aimer, ce que je conçoit tout a fait, je suis des femmes avec qui tu parles, passes un bon moment, ris, mais je ne suis pas des femmes qu'on épouse, qu'on enfante. Je suis juste moi, je sais ce à quoi j'ai droit. Mais je ne peux m’empêcher de te rêver mari, de te rêver père, de te rêver m'aimer encore et encore, m'habiller le matin uniquement pour te plaire, que tu me regardes avec les yeux qui brillent, nous lever le matin dans Notre chambre.
Petit coeur est tombé... sur une bombe.
Petit coeur est tombé... et ça fait mal, ça fait mal.
Je suis tombée sur une bombe, une bombe comme on en voit rarement.
Le coeur fait 'boum' puis tombe.
Sur une bombe.
Je suis tombée sur une bombe, une bombe qui te parle d'enfants.
Le coeur fait 'boum' puis tombe.
Sur une bombe à retardement.
Car c'est vrai a la fin, tu m'as parlé d'enfant, de mariage, de vie a deux quand moi je n'avais rien demandé, et maintenant, je n'arrive plus a me défaire de toi. WTF ?! »